Quand les pompiers découvrent les véhicules motorisés dans les années 1920, ils décident de remplacer, petit à petit, les calèches utilisées jusqu'alors. C’était le cas en Allemagne mais également en France. Seulement à cette époque, seules quelques entreprises pouvaient répondre aux besoins et aux souhaits des soldats du feu. C’était surtout les petits fournisseurs qui répondaient aux appels d’offres mais, parmi les usines les plus importantes, on retrouve l'usine Renault. A l’époque, c'est Louis Renault lui-même qui s’occupait des marchés publics. Il a alors pris conscience de la demande des pompiers en termes de transports modernes pour lutter contre les incendies. Rapidement, Renault proposa un camion de pompiers de type LO « standard » dans son catalogue. Comme c'était l'habitude à l'époque, Renault a conçu la carrosserie de son camion de pompiers sans portes ni toit. Quatre hommes pouvaient s’installer sur une banquette double, assez spartiate, constituée de lattes de bois disposées parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule. Le conducteur et le passager avant étaient assis relativement confortablement sur une banquette rembourrée. Ces sièges prenaient beaucoup de place, ce qui impliquait que le matériel d'extinction nécessaire devait être réparti ailleurs. Le tambour avec le tuyau était monté à l'arrière – comme c’est encore le cas de nombreuses années plus tard. En revanche, pour les flexibles fixes, les techniciens Renault trouvèrent une solution astucieuse : ils ont été montés le long des ailes avant de manière qu’ils soient très rapidement opérationnels.
AutoCult a été fondée début 2015 par un groupe possédant des années d'expérience dans l'industrie du modélisme automobile. La marque se consacre à la création de voitures aujourd'hui oubliées, qui se distinguent par leur forme ou leur construction innovante. L'attention ne se limite pas au seul modèle réduit, mais l'histoire derrière chaque voiture est également mise en valeur et racontée aux collectionneurs. Les modèles sont fabriqués à la main en résine, avec une série limitée à 333 exemplaires. A la fin de chaque année autocult édite un livre regroupant toutes les histoires détaillées et illustrées des modèles sortis. Grâce à sa connaissance approfondie de la modélisation classique, l'entreprise peut créer des modèles sans l'aide de la CAO.