La Ferrari 250 TR fait ses débuts quasi incognito aux 1000km du Nurburgring en 1957. Par rapport aux récents prototypes sportifs de la firme de Maranello, la 250 TR est équipée d'un bloc 12 cylindres de 3 litres dérivé de celui de la 250 GT (à partir de 1958 le règlement technique limitait en effet les cylindrées des Sports à 3000cc). 1958 est la première saison de succès concrets pour la 250 TR : Phil Hill et Peter Collins gagnent à Buenos Aires et Sebring, Musso et Gendebien remportent la Targa Florio tandis que Gendebien et Hill remportent les 24 Heures du Mans. En 1959, les choses se compliquent avec la 250 TR car Ferrari trouve sur son chemin la nouvelle Aston Martin DBR1, qui remporte le championnat Sport. La 250 TR, continuellement mise à jour et modifiée, est restée la voiture phare de Ferrari jusqu'en 1962.